Broutards Recul de la demande export
Les fortes chaleurs dans le sud du pays sont très pénalisantes pour le commerce de la viande.
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Les ateliers peinent à faire partir leurs animaux finis, que ce soit vers l’Italie ou l’Espagne. La demande est en très fort repli sur ce dernier pays, ce qui engendre une dépression assez forte du côté de la marchandise de second choix.
Si les tarifs des bons broutards charolais de 350-450 kg, U de conformation et préparés pour le marché se tassent légèrement, cette gamme reste demandée sur le marché de Moulins-Engilbert pour servir le marché italien (malgré une demande en repli). Ils s’y négocient encore entre 2,70 et 2,80 €. La tension commerciale est en revanche plus forte sur les cadrans de Châteaumeillant, Sancoins ou Saint-Christophe-en-Brionnais avec de nombreux invendus. Les broutards limousins sont également à la baisse sur le marché d’Ussel avec des 350-400 kg U valorisés autour de 2,80 €.
Le commerce est plus compliqué sur les marchés de Cholet ou les cadrans bretons, avec une tendance baissière pour les bons charolais, limousins ou blonds d’Aquitaine. Les broutards charolais de 250-300 kg se négocient entre 800 et 850 €. Les transactions sont difficiles avec des tarifs en baisse pour les mâles plus communs ou non vaccinés. Les R de conformation partent entre 650 et 750 €, en fonction du poids.
Le commerce des femelles communes destinées au marché espagnol est laborieux, alors que la belle marchandise correspondant au marché italien reste correctement valorisée même si la tendance est au plafonnement. Les charolaises et les limousines de 300-350 kg se maintiennent entre 2,65 et 2,70 €/kg vif.
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